LE GRAND SAUT
Les jolies colonies de vacances merci...merci maman
Pour le plus beau saut du canyon le guide avait proposé différentes options le saut à 18 mètres, 12, et 3. J'avais 16 ans et déjà les conquêtes féminines étaient une gageures. J'avais pas peur au pire si ça passait mal une énorme hospitalisation ou une incinération au mieux un moment de gloire et de quoi impressionner une belle que j'arriverai pas à attraper (mais je le savais pas encore à ce moment là). Elle préféra un mec plus costaud et moins névrosé dans sa tête que moi et qui n'a pas sauté à 18 mètres. La mauvaise séduction est 'lune de mes rares constances. Les femmes m'amèneront à ma déchéance car certaines sont si belles.
Je fus le seul à vouloir sauter de 18 mètres de tout le mois selon le guide. Il m'accompagna seul au bord du précipice.
Puis il m'expliqua que je devais prendre un d'élan et pousser sur mes jambes pour sauter. Pour pas me blesser ou mourir je devais le centre de la vasque. Si je ne sautais pas alors je m'écraserais contre les rocher juste en dessous du fossé. Si je sautais trop fort alors je sur la parois d'en face et rebondirai pour m'écraser sur d'autres rochers. Je me souviens d'avoir sauté et de m'en être sortir indemne. Juste un peu de fourmillement à l'arrière des cuisses car j'ai suis arrivé en L et donc j'avais fait un petit plat. Merci la combinaison.
Applaudissement et bref moment de gloire, pour ma pomme. J'avais un peu hésité et le guide avait affirmé que je ne devais pas réfléchir dans ce genre de circonstances. Ne pas réfléchir et agir pour une décharge d'adrénaline. L'avantage de cette instant où j'avais le choix entre témérité c'est que les conséquences de mon choix étaient instantanées. Soit j'avais la gloire, soit j'aurais donné pitié à la belle (qui aurait été épaté par les pompiers musclés et si adroit pour mon hélitreuillage) .