Névrose et famille

Publié le par Patrick


Pour ma mère j'aurais dû être l'enfant de la réconciliation. Mon père au contraire a prétendu que j'étais pas forcément désiré.

 

 

 

Les six premiers mois de mon existence ont été mouvementé. A la clinique mon père lança à ma mère qu'elle le castrait. Il s'en suit un gros congé maladie de ma mère pour une dépression alors que mon père quitter sa famille pour aller vers sa nouvelle compagne.

 

Pour résumer les 6 mois suivants mon père a donné la seule baffe à ma mère. Il a menacé de me jeter du cinquième étage. Peu de temps après mes parents chacun ont aussi planté une TS en moins de 24 heures. Tentative louper avec un fusil sur lequel il manquait une pièce et l'autre par l'absorption en grande quantité de médicaments traitée par les urgences. Tout ces évènements se sont déroulés durant les 6 premiers mois de ma vie. J'en ai donc je n'en ai aucun souvenir. Je m'interroge en quoi cette période peut m'influencer aujourd'hui.

 

 

 

Ce que je me souviens de mon enfance et de mon adolescence c'est que ma mère demandait à moi et à mon grand frère d'aller faire la quête auprès de mon père chaque fois qu'on le voyait. Lui il prétendait qu'il pouvait pas grand chose pour nous. C'est vrai qu'il a planté toute les entreprises qu'il a créées. Mais je sais pas si il a pu flamber malgré les suspicions de ma mère. Plus tard quand je lui demandais des services simples pour m'aider dans la vie il trouvait souvent des prétextes farfelus pour refuser de m'aider. Bien que j'avais des doutes je le croyais. Vers mes vingts il m'exposa ses doutes sur sa paternité vis à vis de moi. Là je comprenais qu'il se faisait des films, mais je le croyais quand il affirmait qu'il ne pouvait pas plus m'aider.

 

 

 

La goutte d'eau qui a tout fait déborder est arrivée à la fin de l'année dernière. A la fin d'une rencontre en tête à tête. Il trouvait que je paraissais de mauvaise humeur à l'idée d'avoir un nouveau demi frère. Ce qui m'embêtait le plus à ce moment là c'est essentiellement l'avenir de ce futur môme avec un père pareil. Vers la fin de l'entrevue je lui ai parlé d'un fait sur sa vie privée (que j'ai pas cité dans l'article) que je lui ai reproché de m'avoir caché. Il s'énerva accusa sa soeur de dire n'importe quoi. ( C'est pas sa soeur à qui je dois cette info)Puis me traite de pipelette et que je devais apprendre à tenir ma langue. Si j'avais tenu ma langue je serai peut être resté chez mon ancien employeur ou les salariées étaient si douées en diététique. http://nevroses.over-blog.com/article-11309081.html

 

 

 

Pour apprendre à tenir ma langue j'ai décidé de m'absenter au repas de famille suivant. Il en profita pour dire qu'à la fin de notre précédente entrevue je voulais le frapper. Quand j'ai appris ça j'ai réalisé qu'il pouvait mentir pour de petits riens, juste pour avoir le beau rôle. Je trouve ça effrayant

 

Après ça j'ai communiqué avec lui par l'intermédiaire de mon grand frère pour lui envoyer des arguments pour pas qu'il vote pour Nicolas. Je l'ai revu juste après la naissance de mon dernier frère. Lors de la fête des pères mon frère aîné me l' a passé au téléphone. Comme il restait sur ses mensonges de notre dernier tête à tête je lui raccrocher à la figure sans lui dire bonne fête papa.

Publié dans passé

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S
Il n'est pas gerbant il est sincère. Et m'a permit de comprendre pourquoi entre autre, avec ton père, ce n'était pas si évident que ça<br /> <br /> Bisousss
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S
Je comprends mieux les précédents articles ... En effet, pas facile<br /> <br /> bisousss
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P
Je trouve mon article un peu gerbant. mais j essaie de me soulager.