11 septembre
Ca fait quelques jours que j'étais avec V, après lui avoir donné des cours. Quelle prétexte falacieux de donner des cours pour un ratrapage de septembre alors qu'on est tout aussi mauvais en me plantant au mois de Juin. Et maintenant je suis dans cet amphi avec elle à quelques mètres les yeux rivés sur sa copie. Contempler même son dos me fait sourrire béatement.
L'examen se déroule et j'assure de quoi passer mon année. J'entends les profs préoccupés qui nous surveillent parler. « ...ils veulent s'en prendre(...) à des symboles » mais mon esprit reste concentrer sur V et mon examen.
Une fois l'examen terminé nous flanons dans les rue, allons boire un verre pour mon mal à l'estomac puis nous allons filtrer sur la plage. Nous sommes de jeunes vingtenaires heureux de se goûter, de se sentir l'un contre l'autre. Aucun de nous ne dispose de lieu plus intime et avant de la laisser à sa colocation. Je rentre en bus avec un sourire d'homme heureux. tout ces gens dans le bus sont silencieux. Y a du monde à la station d'essence mais rien d'étonant. Quand je rentre chez ma mère. quand elle arrive elle me dit d'allumer la télévision à causes des avions sur New York. Je reste devant la télévision.Je reste planté téléphone pour exprimer mes sentiments à celle qui m'écoute.
Je monterai jamais sur ces gratte-ciel; C'était un de mes rêves d'enfants. Cette journée je crois que je m'en souviendrait toute ma vie, comme la plupart des gens. J'ai toujours du mal à réaliser entre le contraste dans cette journée. Heureux jusqu'à ce que je découvre jusqu'où peut mener le fondamentalisme.