L'esprit de noel
"Putain mais ça fait 3 années d'affilées que la cousine elle se mange le champignon et la scie sur sa part de bûche Merde. Moi j'ai droit à rien comme d'habitude".
Toute les familles
Je suis en décalage avec l'atmosphère qui règne autour de moi. Tout les gens me donnent l'impression d'être heureux et généreux sur commande. Je sais pas si il prennent des médicaments ou d'autres substance du même genre mais chez moi ça cloche. Je suis égoïste (parfois ou souvent) mais j'arrive à détecter la fausse générosité. Ce n'est pas parce qu'on fout des sapins partout avec des guirlandes colorées que je dois me transformer en un monstre humaniste rempli de vertu.
Pourtant à Noël j'essaie de me forcer mais ça fonctionne pas avec moi. Le bonheur ça se commande pas en appuyant sur un bouton. Les cadeaux du business depuis que saint Nicolas s'est métamorphosé en papa rouge demeurant en Laponie. Heureusement les bûches je les mange avec plaisir, et que le vin est bon mais les repas familiaux c'est pesant.
L'amour familiale c'est plus une obligation que de l'amour. Dans les réunions familiale depuis que ma cousine parle je m'amuse surtout avec ma dernière cousines. J'aime bien son esprit et son côté chipie. Depuis qu'elle est là elle permet de moins m'ennuyer et de mettre en arrière plan e ma carrière pro qui reste un sujet de conversation qui m'énerve car je me sens mauvais de ce point de vue là. Cette année mon réveillon sera très restreint avec peu de personnes. LE vin sera heureusement là pour le plaisir des papilles et du cerveau.
Noël c'est aussi le côté religieux. Mais comme je suis juif la naissance de Jesus c'est pas vraiment mon truc. Il y a Hanouka à peu près à la même époque de l'année mais dans mon enfance personne ne la célébrer. Cette année j'ai allumé aucune bougie. Voilà la conséquence d'une éducation non religieuse mais qui m'empêche pas d'être névrosé quand même.
Dans sa grande générosité mon directeur a offert un restaurant à tous son personnel. C'est toujours moins chère que payer nos heures supérieurs. LE restaurant a beaucoup de prétentions (servir des saint Jacques sans corail) pour un résultat décevant. Le vin a permis de sympathiser avec une de mes collègue assise à côté de moi et qui m'ignore le reste du temps. Quand à Vrai fausse Nunuche je l'ai trouvé touchante dans sa timidité. J'en pourrais presque tomber amoureux avec le vin. A cette soirée j'ai pu constater qu'a Noël comme pour le reste de l'année c'est l'age qui autorise d'être sans gêne.