Cette fin si proche

Cette semaine il a eu des complications de santé, des organnes fatigués qui dysfonctionnent. Il a été emmené dans une clinique spécialisée pour les personnes âgées. C'est un mourroir célèbre où de nombreuses personnes âgés viennent s'éteindre sur la Côte d'Usure. J'aimerai pas mourir comme ça je préfèrais presque me prendre un TGV dans la tronche. Tout est beau en façade, le mabre dans le hall d'entré, l'aquarium plein de poisson, la standardiste qui s'ennuie. Une fois à l'étage devant mon grand père on voit l'envers du décors. Il ne porte pas ces lunettes et le tuyère de sa perfusion est percé. Sur le tableau d'information au pied de son lit, son régime n'est pas indiqué. On fait part de nos remarques à l'infirmière. J'ose pas trop lui en vouloir travailler dans un service rempli de malades à la limite de la vie. C'est horrible mais je sens que sa fin à la fois si loin et si proche. Je conçois pas qu'il puisse être là pour ses 89 ans. Pourtant en le regardant je spécule sur le fait que les miracles de la medecine vont permettre à ses organnes de retrouver leur rôle et qu'il retournera à sa maison de retraite. La maladie n'a pas tant évolué que ça par rapport à ceux que j'avais entendu. Il semblera encore éveillé quelques semaines. J'arrive pas à savoir si c'est une bonne chose ou mauvaise lui qui voulait mourir déjà il y a quelques années.