Le prix du rêve
Ca fait plus de deux semaines que je me sens mal. Je suis officiellement au chômage mais ce n'est pas ce qui me fait mal. Moi qui me vantait de ne pas être quelqu'un de matérialiste mais je viens de réaliser que je le suis. Je peux réaliser un de mes rêves dans les prochaines semaines, toutes les conditions pourraient être réuni. Je peux obtenir un visa sur un an et aucune femme va me supplier les larmes aux yeux (comme une sublime l'avez fait quand j était avec elle) de rester à m'user sur la côte. Côté patrimoine c'est là que le bât blesse. Je dois me séparer de tout ce que je possède (bien que cela représente peu de chose en fait). Quand je reviendrai dans un an en France j'aurais plus rien en ma possession.
Bref à mon retour ça serait un retour chez ma mère. C'est à ça que je peux me résigner qui fait de moi un être matérialiste. Je me suis tellement battu saigné pour me délasser de tout ce que j'ai Je peux le réaliser maintenant.
Je tergiverse et j'ai presque les larmes aux yeux quand je pense à ce dilemme. Rester sur la côte d'usure ou liquider tout ce j'ai pour découvrir l'autre hémisphère. Alors que je me sens pas de partir en raison du prix j'ai déjà une crainte de mon retour en France et des conséquences négatives de ce séjour plus qu'hypothétique.